15,2 kilomètres est conjointement un spectacle et une installation mettant en scène un vélo automatisé, accompagné d’une création sonore et lumineuse. Cette scénographie du vélo en mouvement nous emmène dans une promenade poétique au gré de paysages imaginaires.
Le vélo, tout comme le train, a toujours inspiré des sensations fortes de liberté, d’évasion, de voyages, de vacances. Toutes les images poétiques nées de ces sensations prennent racines dans notre enfance : le vélo est en réalité un souvenir collectif que chacun de nous a en soi. A chacun sa vision, ses représentations, ses expériences de la « petite reine » : le Tour de France, la machine comme prolongation du corps, l’urbanisme, la modernité, l’émancipation des femmes, ainsi que plus récemment l’écologie et la décroissance. Le vélo, ou plus spécifiquement la roue, évoque également des conceptions plus abstraites comme la rotation, la vitesse, l’énergie.